ANNEE 1759
FORMAT 22 CM X 18.5 CM
A ETE PLIEE
LETTRE ENVELOPPE
RECTO TEXTE AVEC SIGNATURE
PAPIER AVEC FILIGRANE
VERSO DESTINATAIRE AVEC MARQUE POSTALE ANGERS BIEN FRAPPEE ET TAXATION MANUELLE DE ANGERS A MARCHINNES + SCEAU CIRE ROUGE BIEN CONSERVE
DOCUMENT EN ETAT CORRECT / VOIR SCANS
RECU SIGNE DE L ABBE DEPUCH A ANGERS
ADRESSE A MONSIEUR L ABBE DE MARCHIENNES à MARCHIENNES EN FLANDRE
RARE CORREPONDANCE ANCIENNE 1759 AVEC CETTE DESTINATION
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE
ABBAYE DE MARCHIENNES Département du Nord
Sources WIKIPEDIA
Abbaye de Marchiennes
Abbaye de Marchiennes
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Abbaye de Marchiennes
Présentation
Type Abbaye
Protection Inscrit MH (1974)
Géographie
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Ville Marchiennes
Coordonnées 50° 24′ 29″ Nord 3° 16′ 52″ Est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : Nord)
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L’abbaye de Marchiennes, située sur la Scarpe, à Marchiennes, dans le département du Nord (France) est un monastère fondé vers 630, et qui reste actif durant onze siècles. À l'origine de la naissance de la ville de Marchiennes, il en est le moteur économique, avant d’être fermé en 1791, durant la Révolution. C'est en 1570 que l'abbaye fonda un collège à l'université de Douai.
Sommaire
1 Historique
1.1 Fondation au VIIe siècle
1.2 Développement et prospérité
1.3 De la règle ascétique à la règle de saint Benoît
1.4 Scriptorium et foyer intellectuel du XIe au XIIIe siècle
1.5 Renouveau au XVIe siècle et saccages en 1566
1.6 Activités jusqu'à la Révolution française
2 Patrimoine
2.1 Patrimoine architectural
2.2 Cartulaire du duc Charles de Croÿ
2.3 Polyptyque de Marchiennes
3 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Articles connexes
4.2 Liens externes
Historique
Fondation au VIIe siècle
Le monastère est fondé vers 630 par des moines irlandais, disciples de saint Colomban1, et par Adalbaud, duc de Douai, sur les conseils de saint Amand. Marchiennes est alors un monastère d’hommes. Après la mort d’Adalbert I d'Ostrevent (en 642), sa veuve, Rictrude, fait de l’établissement (en 643) un monastère double : il abrite moniales et moines de tradition colombanienne. Rictrude en est la première abbesse. On compte parmi les fondateurs, outre Adalbaud et Rictrude, sainte Eusébie († 660)2 (leur fille) et Saint Maurant (leur fils).
Développement et prospérité
Durant des siècles, malgré les guerres et les invasions, le monastère réussit à faire prospérer la ville et la région grâce au défrichage, au drainage et à l'exploitation des marais et des tourbières.
Par deux fois, il est ravagé par les Normands au IXe siècle. À la fin du Xe siècle, il ne reste de la communauté masculine que quelques chanoines.
De la règle ascétique à la règle de saint Benoît
En 1024, Marchiennes redevient monastère d’hommes, et adopte, comme beaucoup d'autres en Europe, la règle de saint Benoît. L’équilibre de vie monacale promu par cette règle se substitue à des traditions irlandaises très austères.
Scriptorium et foyer intellectuel du XIe au XIIIe siècle
Le monastère de Marchiennes est relevé par la jeune abbaye d'Anchin, sa voisine, et devient l'une des principales abbayes du Nord de la France.
Son scriptorium produit une importante quantité de manuscrits enluminés3
Après l'abbatiat désastreux de Fulcard de Landas (1103-1115), Armand de Castello (Armand du Chastel) y est abbé en 11204. Il prend l'initiative d'un renouveau institutionnel et artistique qui dure jusqu'à la fin du XIIe siècle, et dont témoignent un chartrier riche ainsi qu'une collection diverse de textes hagiographiques et historiographiques. Le 16 mai 1133, les reliques de sainte Eusébie sont transportées à Marchiennes. Les os y sont montrés, « sains et entiers, aux fidèles, aux religieuses et aux enfants des écoles ».
Renouveau au XVIe siècle et saccages en 1566
Au XVIe siècle, l’abbaye bénéficie des largesses d'un moine mécène, Jacques Coëne (1501-1542), originaire de Bruges. Elle est, grâce à lui, au sommet de sa puissance. Elle soutient la création d'un collège à l'université de Douai entre 1564 et 1570. Mais, en août 1566, elle est ravagée par les « Gueux » qui détruisent la plus grande partie de ses œuvres d'art.
Activités jusqu'à la Révolution française
Son activité persiste ensuite jusqu'au XVIIIe siècle, qui lui est fatal par deux événements : le siège de 1712 et la Révolution. En 1712, lors du fameux siège de Marchiennes, abbaye et ville sont bombardées durant quatre jours et partiellement détruites. Une restauration est entreprise. La plupart des bâtiments subsistant aujourd'hui datent de cette époque. Survient ensuite la Révolution, qui chasse les bénédictins. En 1791, ils quittent définitivement l'abbaye.
Patrimoine
Patrimoine architectural
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